N°19 LES ALPES
L’on ramasse en bouquets, jonquilles, narcisses, lys martagons
Et bien d’autres encore, gentianes, edelweiss, rhododendrons
Et j’en passe bien d’autres, car s’il fallait toutes les citer
J’y arriverais sans doute, même sans résister
D’autres vous les diront, car plus instruit que moi
Aurons plus d’érudition que moi, et sans doute plus de foi
L’Oisans qui dans son site, est l’un des plus fourni
De cimes à sensation, de rochers et glaciers à l’infini
Aussi l’alpiniste fervent, partant de la Bérarde
N’hésite pas et un jour après l’autre ; les fait sans bravade
Que ce soit après tout la Meije, les Ecrins ou l’Ailefroide
Les pentes de ceux-ci, sont toujours aussi raides
Mais de plus hautes en sommes, celles de Suisse culminent
Pourtant certaines d’entres elles ne paient pas de mine
Quoique située a plus de quatre mille métrique
Quelques unes se font, sans même trop de risque
Elles sont belles d’en bas, mais pour compliquer la chose
Il n’est pas certain, que si on fait le Cervain, on fasse le Mont rose
D’autres encore surgissent, faisant suite aux glaciers
Et ceux qui les grimpent, savent les apprécier
Le Cervin par exemple, qui au dessus de ZMUTT dresse sa pyramide
S’adresse aux audacieux, mais non pas aux timides
Car le danger est grand, pour les non initiés
A l’escalade pure, que l’on nomme varappe
Et qui n’appartient, qu’a ceux qui bien trempés
Le grimpe allègrement, non sans craindre une attrape
Le Weisshorn, la Dent blanche, et bien d’autres encore
Sont vaincus chaque année, cela sans que l’on déplore
Quelques accidents mortels, et tout ceci pour cause
Que ceux qui la tentent, n’en sont pas à leur début
Et qu’ils ont fait leurs preuves, en ce genre de choses
Alors s’ils y arrivent, sont heureux, sans en être imbus
De là passons à Grenoble, et cela sans transition
Car c’est une belle région, cela dit sans passion
Les montagnes qui l’entourent, embellissent cette région du Dauphiné
Que beaucoup ambitionnent, mais ne peuvent arriver
A mettre en parallèle, avec ce qu’ils ont vus ailleurs
Que ce soit en France ou en Suisse, on choisi souvent le pire au meilleur
Ici les sites sont nombreux, que l’on peut visiter
Sans trop dépenser, et puis sans hésiter
L’on fait son choix, d’un massif qui tout proche
Dont, la connaissance vous ferez, ainsi que ses roches
Puis celui-ci prospecté, vous changerez alors
Aux Grandes Rousses vous irez, car là se trouvent je crois des mines d’or
Abandonnées bien sur, mais en vous donnant un peu de peine
Vous en trouverez quand même, et cela vers le glacier de Sarènne
Quelques pépites dans les ruisseaux, qui descendent isolés
Mais ne croyez pas faire fortune, car ces résidus d’or sont esseulés
Puis vous changez de lieu, évidement
De là aux lacs vous irez, et vous serez contents
Mais au lieu de l’or trouvé, ces lacs en eux même
Valent bien la peine, qu’on aille les voir et qu’on les aime
Belledonne qui surmonte la vallée et Grenoble
A elle aussi quoi qu’on en dise, un aspect noble
Quoique moins haute, que les autres montagnes à la ronde
Peut dire qu’elle est connue, par presque tout le monde
Et ainsi se termine, si je puis dire et conclure
Que nos Alpes à nous, sont encore les plus sures.