N°20 LA FAUVETTE
Quand à l’aube j’entends, ton doux ramage
Dans les arbres voisins, cachée dans les feuillages
Tu ne crois pas si bien faire, de m’avoir réveillé
Puis continue ainsi, pendant que je m’habille
Pourtant j’aurai dormi, encore, après une veillée
Puis soudain disparaît, emportant tes jolis trilles
Tu changes de lieu, allant d’un arbre à l’autre
Mais tu reviendras demain, ou bien un jour ou l’autre.