N°53                LA MERE

 

Celle qui au monde, on doit le plus chérir

Est je crois la mère, qui dans son sein d’abord

Vous conçoit, pour plus tard vous nourrir

De son lait consistant, et elle n’a pas tort

Car rien ne vaut en sommes, ce bon lait maternel

Qui fera du bébé, un enfant sain et bel

Il poussera ainsi, même sans trop de peine

Et peut être aussi un peu de veine

Et puis deviendra grand, en cela souvent veillé

Par celle qui l’a mis au monde, et toujours surveillé

En classe il ira, pour faire ses études

A sa mère il apportera sa béatitude

Les résultats complets, qu’il aura chaque mois

Acquis sans trop de peine, ma foi c’est ce que je  crois

Qui la rendra heureuse, de n’avoir pas perdu

Son temps d’avoir engendré, cet être résolu

A la rendre fière, car un jour viendra

Pour son service militaire, bientôt il partira

Et comme il veut faire honneur à sa mère chérie

Demandera de partir, bien loin aux colonies

Où après d’après combats, il se couvre de gloire

Aussi lorsqu’il revient, un jour à la maison

Sa mère est fière de lui, et cela est notoire

On peut l’être à moins, ce n’est pas une raison

Pour oublier que c’est son fils, qui revient de là bas

De l’autre coté des mers, peut être du Sahara

Il retourne de là bas, beaucoup de souvenirs

D’abord des galons, qu’il a bien mérité

Mais ce qui lui donne, plus de joie en vérité

D’être auprès de sa mère, c’est son plus grand plaisir