N°56                LA FORET

 

J’aime me promener, là-haut dans la forêt

Au matin de l’été, cela en solitaire

Cela me change beaucoup, d’aller à travers prés

Et je me trouve ainsi, être moins terre à terre

Je vagabonde partout, à travers les sentiers

Ceux-ci me mèneront, sans même lésiner

A la source qui fraîche, me désaltèrera

De son eau claire et limpide, pour cela il me faudra

Faire un bout de chemin, car celle-ci est loin

Du lieu ou je me trouve, mais j’y arriverais

Et sans même chercher, je trouverais le coin

Ou elle se niche, alors heureux, je puiserais

De cette eau merveilleuse, qui ma soif calmera

Je récidive encore, afin de soif, n’avoir point

Après avoir passé là, un moment ça ira

Alors je reprendrai, ma course à travers bois

A la recherche de champignons, que je trouverais ma foi

Sortant de la mousse, voila des chanterelles

Qui se croyant en lieu sur, ne se cachent pas

Soudain là-haut dans les branches, que vois-je soudain

Un écureuil malin qui grignote assis sur son arrière train

Un fruit qu’il a cueillis, je ne sais pas trop ou

Mais qui m’ayant aperçu, file vite à son trou

Puis l’après alors, j’entend le rossignol qui chante

Alors sur la mousse, je m’étends et j’écoute

Ses charmants trilles, et ceux-ci m’enchantent

Ainsi que ses roucoulades, qui elles sont sans doute

Les plus belles des oiseaux, qui hante la forêt

Aussi couché par terre, j’écoute sans arrêt

Etant bien certain, que je reviendrais parfois

Rêver et entendre, tout ce qui se passe sous bois