N°117             LES CLOCHARDS

 

Ce sont les plus heureux, ceux qui jeunes où vieux

Ont pris la décision, de vivre au jour le jour

Leur idéal est, d’être libre toujours

Jusqu’au jour, c’est certain, où les rappelleront dieu

Ils se contentent souvent, que d’un maigre repas

Fait d’un quignon de pain, d’un bout de cervelas

Que leur donneront toujours les gens qui en ont assez

Qui ne savent qu’en faire, car ça les débarrassent

Ils s’en contentent c’est sur, tout ce qu’on leur donne passe

Leur estomac bien entendu, y étant habitué

Ils s’en vont le soir souvent, se coucher sous les ponts

Lorsqu’ils ne peuvent trouver, de place dans un wagon

Où alors ils sont mieux, et où ils peuvent s’étendre

Sur une banquette de cuir, mais il faut bien si prendre

Car les premiers arrivés, en prennent à leur aise

Tant pis pour les suivants, non pas que ça leur plaise

 Je voudrais pour ma part, être comme ces gens là

Et ainsi des soucis, je ne m’en ferais pas.