N°119 Les sports
Lorsque il y a longtemps, j’étais encore gamin
Je me souviens alors, en voyant s’entraîner
Les grands, je me disais, peut être que demain
Je pourrai moi aussi, courir et participer
Aux épreuves qu’ils font, et sans doute gagner
Une course à pieds, il n’en faut pas douter
C’est ailleurs ce qui m’arriva, car aux sports j’avais
Pris goût c’est certain, ainsi je poursuivais
Mes efforts dans ce sens, et puis un jour ceux-ci
Furent récompensés, au cours d’une course mini
J’emportais la palme et tous les compliments
De ceux qui participaient, à cet événement
Puis ensuite, je faisais, comme se doit tout gosse
De football, ça me plaisait, car j’en avais la bosse
J’aimais taper dans la balle, que mes amis et moi
Avions confectionnée, avec une vessie de porc, je crois
Cela afin de nous distraire, et apprendre à jouer
A ce sport gentil, afin de nous perfectionner
A cet art qui consiste, à marquer des buts a l’adversaire
Sans concéder à celui-ci, le moindre si l’on peut faire
Et en plus de cela, ayant grandi, je changeais de sport
C’est le rugby, que je pratiquais alors
Celui-ci est plus viril, mais aussi très subtil
A la condition d’en être apte et ne pas perdre le fil
De la partie qui n’est pas jouée
Qu’a la fin, au moment ou l’arbitre a sifflé
Un autre sport me tentait, pour cela il me fallait
Un vélo, je n’en avais pas, tant pis je l’attendrai
Cela ne dura pas longtemps, un jour mon père me dit
Devine ce que je t’offre, car tu as été gentil
Tu as bien travaillé, aussi comme récompense
Je t’ai acheté un vélo, dis moi ce que tu penses
De cette machine là, je crois qu’elle est jolie
Ne voulant pas montrer ma joie, toutefois je lui dis
Merci papa chéri, tu me combles vraiment
Et j’allais aussitôt essayer, cet instrument charmant
Je prenais donc la route, et cela sans penser
Qu’au cours d’un cours trajet, un accident pourrait
Très bien arriver, aussi je fus prudent
Je rentrais donc chez moi, ce soir là sans incidents
Remettant au lendemain, afin de m’entraîner
Pour un jour prochain, courir et peut être gagner
Une course pour jeunes, il y en a pour tous les ages
Quand à la première, je me promettais d’être sage
De ne pas tout vouloir, pour la première fois
Cela est bien prudent, à ce que je crois ma foi
On ne voyait tous les soirs de semaine m’entraînant
Pour pouvoir courir le dimanche suivant
Je rêvais déjà à GARIN, à LAPIZE et GEORGET
Car je ne connaissais pas encore, ce LOUISON BOBET
J’ai ramassé en courant, beaucoup plus de gamelles
Que de succès, bien sur, mais ne m’en ventais pas
En sport, il en est ainsi, il faut laisser le pas
A ceux qui sont plus forts, qui filent comme des gazelles
Car il ne sert de courir, il faut arriver à temps
Etre le premier à l’arrivée et cela en tout temps
A l’automne venue, fatigué du vélo
Je pensais alors à faire du judo
Mais, j’en eu vite assez, ce sport me plaisait pas
Je me tournais alors, vers un jeu plus viril
Je veux dire la boxe, ce noble art n’est ce pas
Ou j’exélais, étant leste et plus mince qu’un fil
J’y acquérais bientôt, une belle notoriété
Tant je surprenais les autres, par ma facilité
Puis un jour je tombais, véritablement sur un dur
Ce jour là je compris, que le métier n’est pas sur
Je me retirais donc, sur la pointe des pieds
Afin de garder mon physique, car je ne suis pas niais
Je tentais alors de faire, comme d’autres particuliers
Un essai au tennis, mais là aussi, j’ai du renoncer
N’ayant pas d’aptitudes, pour ce sport gracieux
Qui comporte pas mal d’habileté, vraiment pour faire ce jeu
Je laissais donc tomber, que ce soit court et raquettes
Je m’en allais vers le stade, chaussé mes socquettes
Afin d’essayer les sauts, qu’ils soient à la perche, en longueur
En hauteur même. Mais après des essais, j’ai bien peur
De ne pas être doué, ni pour l’un, ni pour l’autre
C’est pour cela que je laisse, tous ces sports pour d’autres