N°180 LE CERF
Un cerf s’en allait, à pas lents dans un bois
Il ne se doutait pas, que bientôt il serait aux abois
Lorsqu il entendit au loin, d’abord comme un murmure
Mais celui-ci s’avançant, il comprit qu’à cette allure
Il ne tarderait pas, à se rapprocher de lui
Il pensa donc bientôt, que c’était des chiens
Qu’accompagnaient des cors, sans doute pour l’hallali
Dont il serait l’objet, quel sort serait le sien
Alors levant la tête, il se mit à foncer
Dans une direction toute autre, afin de s’esquiver
La meute se rapprochant, il franchi un ruisseau
En pensant peut être, qu’en traversant l’eau
Leur couperait le flair, et qu’ils perdraient la trace
Mais il n’y réussi pas, ces chiens étant de race
Il comprit alors que, le sort en était jeté
Et que dans un grand festin, pauvre cerf serait mangé.